La Wolf : Quand le sport devient une échappatoire et la vie, un combat
Un parcours hors norme, des Ardennes aux Jeux Olympiques
Éric Wolfer, 59 ans, n’a pas eu une vie facile. Placé en maison d’enfants à 15 ans, ballotté entre les Ardennes et des centres éloignés, il a dû affronter l’isolement, l’abandon, et des épreuves familiales déchirantes. Pourtant, son histoire est aussi celle d’une ascension fulgurante : champion de volley-ball, 130 sélections en équipe de France, et une participation aux Jeux Olympiques. La Wolf, son livre coécrit avec Stéphanie Neveu (Mélodie du Cœur), n’est pas une biographie sportive classique. C’est le récit brut d’un homme qui a transformé sa souffrance en force, et ses échecs en leviers.
« On m’a dit que je ne ferai rien de ma vie. Aujourd’hui, je dis aux jeunes en difficulté : la vie est un combat, mais avec du travail et des mains tendues, tout est possible. »
Un livre comme message d'espoir et de partage
Éric a choisi de raconter son histoire pour deux raisons :
1. L’apaisement : « Relire mon dossier, replonger dans mon passé, ça a été une thérapie. J’ai découvert des détails que j’ignorais, comme l’existence de ma mère biologique, que j’ai retrouvée à 48 ans. »
2. L’impact collectif : « Si mon parcours peut aider ne serait-ce qu’une personne en difficulté, alors ça en valait la peine. »
Eric Wolfer, Coauteur du livre La Wolf (La Meute), au micro de Radio 8
Contrairement à ce qu’on aurait pu imaginer, il n’a pas confié son récit à un journaliste sportif, mais à une écrivaine partageant ses valeurs. « Ce n’est pas un livre sur le sport, c’est une histoire de vie, avec ses ombres et ses lumières. »
Les mains tendues, ces rencontres qui ont tout changé
Son parcours aurait pu basculer sans les personnes qui l’ont soutenu :
- Roland Lallemand, son entraîneur, qui l’a poussé à se dépasser.
- La famille Zaïm, de Nouzonville, qui l’a accueilli comme un frère après la mort de ses parents.
- Alain Geoffroy, qui lui a fait découvrir le volley-ball à Longuyon.
Des mains tendues indispensables, qui ont permis à Eric Wolfer de rester debout, et même d'avancer
« La Meute » : Une métaphore de résilience
Le surnom « La Wolf », hérité de sa carrière en équipe de France, est devenu le symbole de son combat. « Rejoignez la meute », lance-t-il aux lecteurs. « Ce n’est pas une famille choisie, mais un appel à partager mon histoire pour inspirer. »
Un livre engagé et des bénéfices reversés
Les droits d’auteur seront intégralement versés à une association ardennaise, en hommage aux 17 ans passés dans ce département. « Les Ardennes, c’est ma terre. J’y reviens souvent, et voir comment ce territoire bouge me donne de l’énergie. »
Son conseil aux jeunes en difficultés
Pas de recette magique, mais une conviction : « Prenez conscience que la vie est difficile, mais choisissez votre camp : celui de l’effort ou de la résignation. Moi, j’ai choisi de me battre. »
« La Wolf », c’est l’histoire d’un homme qui a su transformer ses cicatrices en force. Un livre à mettre entre toutes les mains, surtout celles qui doutent.
Disponible en librairie, à la FNAC, et en ligne, sur Amazon.









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