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Le Conseil Départemental de l'Accès au Droit à la Foire de Sedan, pour démocratiser l'accès à la justice pour tous

18/09/2025 - 09:11 - Rédigé par Candide Blomme

Le Conseil Départemental de l'Accès au Droit à la Foire de Sedan, pour démocratiser l'accès à la justice pour tous

Le rideau est tombé sur la 89ème édition de la foire de Sedan ce mercredi soir. Pour la première fois de son histoire, le Conseil Départemental de l’Accès au Droit (CDAD) des Ardennes y avait posé ses valises.


Une initiative symbolique pour Jennyfer Picoury, présidente du tribunal judiciaire et du CDAD, qui entend « rendre la justice accessible à tous, y compris là où on ne l’attend pas »


La justice hors-les-murs : Une révolution discrète


Pendant deux jours, les mardi 16 et mercredi 17 septembre, les visiteurs ont pu bénéficier de consultations juridiques gratuites, obtenir des conseils pour rédiger des courriers administratifs ou engager une médiation, mais également découvrir les missions et les permanences du CDAD dans le département.


Un CDAD aux missions multiples


Créé pour démocratiser l’accès au droit, le CDAD des Ardennes agit sur plusieurs fronts, comme nous l'explique Johanne Nopre, Coordinatrice du CDAD


Mais également :

- Particuliers : Permanences gratuites, aide à la rédaction de procédures, médiation

- Jeunes : Ateliers en milieu scolaire (droits et devoirs, cyberharcèlement)

- Personnes détenues : Accès au droit en prison via des partenariats avec les établissements pénitentiaires

- Professionnels : Formation des travailleurs sociaux et enseignants.


Pousser la porte du CDAD


A Charleville-Mézières (8 Rue de la Sous-Préfecture, 03 24 59 84 40) ou dans les Permanences itinérantes : Sedan, Rethel, Vouziers (horaires sur cdad-ardennes.fr). Par téléphone : Prise de rendez-vous pour une consultation gratuite avec un avocat (via le Barreau des Ardennes) ou tout autre acteur du droit. En ligne : Fiches pratiques et modèles de lettres disponibles sur le site du Ministère de la Justice.

« La justice ne doit pas être un labyrinthe. Nous voulons en faire un service public visible, humain, et réactif », conclut Jennyfer Picoury.

Deux interviews sont disponibles pour cet article

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