Grève des gardes des pharmaciens, la réduction du plafond de remises sur les médicaments génériques ne passe pas

Depuis le 1er juillet 2025, les pharmacies françaises observent une « grève des gardes » pour protester contre un arrêté ministériel du 6 juin qui réduit le plafond des remises sur les médicaments génériques de 40% à 20-25%. 

Les syndicats, dont la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (FSPF), estiment que cette réduction entraînerait une perte de 600 millions d'euros, « une économie budgétaire nécessaire » pour le gouvernement, menaçant la viabilité économique des officines, particulièrement en zones rurales.

Fabrice Camaioni, Vice-Président de la FSPF, et Président de l'antenne départementale, souligne une mobilisation « proche du 100% » dans les Ardennes et revient sur les impacts d'une telle mesure

Face à la mobilisation nationale, à Paris, le 1er juillet dernier, la mise en œuvre de cette mesure a été reportée au 1er août. La mobilisation des pharmaciens se poursuit donc, avec une grève illimitée des gardes et des actions de protestation prévues dans les semaines à venir. Durant ce temps, les pharmacies seront donc réquisitionnées par l’État pour maintenir les gardes et assurer la bonne prise en charge des patients tout au long de ce mouvement de contestation, qui court, pour l'instant, jusqu'au 31 août prochain.

Les précisions, au micro de Radio 8, de Fabrice Camaioni, Président de la FSPF dans les Ardennes

Dans ce contexte de tensions, le dialogue entre les pharmaciens et le gouvernement sera crucial pour trouver une solution qui préserve l'équilibre économique des officines et garantit l'accès aux soins pour tous les patients.