Le tribunal de commerce valide la reprise des usines Walor par Forgex France, 101 emplois sauvegardés sur les 203

Soulagement ce lundi pour les 101 anciens salariés de Walor dans les Ardennes, qui reprennent le travail cet après-midi avec un nouvel employeur, Forgex France. Le tribunal de commerce, qui étudiait depuis jeudi dernier l'offre de reprise de Walor Bogny et Walor Vouziers par cette société Française qui possède déjà plusieurs sites, à Monthermé et à Nogent, a validé, ce lundi, la reprise. Une reprise à l'euro symbolique qui prévoyait, à la base, la sauvegarde d'un tiers de l'effectif total, mais qui a été revue à la hausse en début de semaine dernière, avec, finalement, 53 emplois préservés sur le site de Bogny-sur-Meuse et 48 sur le site de Vouziers.

Stéphane Lhote, PDG de Forgex France, revient sur cette réévaluation du nombre de postes repris

Si le projet de reprise avait été bien accueilli par l'ensemble des salariés de Walor, de par sa cohérence avec leur activité, les salariés du site de Vouziers avaient cependant émis un doute sur le manque d'investissement prévu sur le parc machine, jugé comme « plus que vieillissant ».

Le repreneur, Stéphane Lhote, s'en explique, au micro de Radio 8

Un million d'euros d'investissements prévus, et 1,5 millions concernant les reprises de postes, soit un rachat à l'euro symbolique de 2,5 millions d'euros pour la forge Ardennaise, qui poursuivra la même activité qu'à Monthermé pour le site de Bogny, à savoir la fabrication de pièces destinées à de nombreux secteurs (ferroviaire, maintenance, agricole, poids lourds), tandis que le site de Vouziers sera réservé à l'usinage.

Seule ombre au tableau désormais, l'échec des discussions concernant les indemnités de licenciement supralégales pour les anciens salariés de Walor Bogny, qui ont décidé de reconduire, ce mardi 26 novembre, leur mobilisation. Une mobilisation qui a déjà des retombées sur la reprise par Forgex France, avec une note estimée à près de 200 000 euros de dégâts.