Les trésors cachés du cinéma Métropolis, ou le temple du cinéma, de 1919 à aujourd’hui
Le cinéma Métropolis de Charleville-Mézières a ouvert ses portes en 2004 avec, à sa tête, François Thirriot. Mais le Métropolis n’est pas seulement un cinéma : il est le Temple du cinéma. Derrière ses salles obscures, en coulisses, sommeillent en effet les vestiges de 105 ans de cinéma, sur lesquels règne, dans les Ardennes, la famille Thirriot, depuis 3 générations.
C’est en 1895, le 28 décembre, qu’a lieu la première séance publique payante du Cinématographe Lumière, au Salon Indien du Grand Café à Paris. C’est également en 1895 que naît Marcel Thirriot, le grand-père de François Thirriot, actuel Gérant du cinéma Carolomacérien. Passionné d’inventions, Marcel Thirriot ouvre son premier cinéma en 1919 : l’Alambra, rue du Faubourg de Pierre, à Charleville-Mézières.
François Thirriot, Exploitant du Métropolis de Charleville-Mézières, au micro de Radio 8
Le cinéma Métropolis recèle aujourd’hui des différents objets et affiches qui ont fait les belles heures du cinéma, à commencer par une pièce unique en France, un pavillon Western Electric de 1929, exposée dans la vitrine arrière du Métropolis. Ces pavillons, il en reste aujourd’hui 2 en Europe.
Les coulisses accueillent également une dizaine de projecteurs, des années 1930 à 2011 avec l’arrivée du numérique. Projecteurs au charbon, aux lampes à xénon, projecteurs 35 millimètres, trônent fièrement au milieu des pellicules et autres décorations du cinéma de 1919 à 1995, avec l’arrivée des clubs.
Les explications, au micro de Radio 8, de François Thirriot
Même si la première projection payante a eu lieu en 1895, le véritable essor du cinéma date d’après la première guerre mondiale et ça a été crescendo, avec l’apogée dans les années 50-60, où la fréquentation du cinéma est de plus de 500 000 millions de personnes en France, pour une population de 45 millions. Aujourd’hui, nous sommes près de 70 millions en France, avec une fréquentation de 200 millions par an. Une fréquentation qui reste exceptionnelle et, sans doute, en densité la meilleure du monde.
« J’ajoute que le maillage des salles de cinéma Français est le meilleur du monde, avec une organisation propre où chaque cinéma reverse 12% de ses recettes pour faire des travaux ou faire des films. On a vraiment un fonctionnement extrêmement vertueux et qui n’est absolument pas subventionné » termine François Thirriot.
Commentaires
Pour poster un commentaire, vous devez Vous connecter ou Créer un compte