L’hommage à Nahel et aux victimes de répression policière rassemble 50 personnes à Charleville-Mézières

Nahel, 17 ans, mourait le 27 juin dernier de la main armée d’un policier lors d’un « refus d’obtempérer ». S’en étaient suivies plusieurs nuits de violences urbaines et d’émeutes partout en France, et également à Charleville-Mézières.

Deux citoyennes appelaient , ce samedi 8 juillet, suite à un appel national, d’organiser un après-midi de recueillement en hommage à Nahel et, plus globalement, aux victimes, « trop nombreuses, non pas d’une police républicaine mais d’une police répressive », comme le soulignait Yacoub Ould Hmeida, Président de l’association Stop la Haine de l’Autre.

Outre cette association, La ligue des Droits de l’Homme ainsi que Justice pour Mahamadou ont également rejoint l’initiative.

Yacoub Ould Hmeida, Président de l’association Stop la Haine de l’Autre

Lors de ce rassemblement, plusieurs personnes ont donné lecture d'une liste de victimes de cette partie de la police, « répressive », qui, pour un refus d’obtempérer, peut aujourd’hui tuer. Pour rappel, en s’appuyant uniquement sur la loi Française, le refus d’obtempérer est un délit, et non un crime. Cependant, les émeutes ne sont, pour la plupart des personnes  présentes, pas cautionnées.

Yacoub ould Hmeida, au micro de Radio 8

Chacun a pu enfin prendre la parole, exprimer sa colère, ses inquiétudes, sa peine, avant la création d’une fresque géante, à la craie, commençant par ces mots : « Je suis Nahel ».