Un homme condamné pour violences conjugales mais débouté d'une accusation d'agression sexuelle sur sa conjointe

Mickaël, 36 ans, était présenté ce lundi devant le tribunal judiciaire des Ardennes pour agression sexuelle et violences sur sa conjointe.

Le 19 janvier 2020, alors que la compagne du prévenu a quitté le domicile conjugal pour se remettre avec son mari, la gendarmerie est appelée pour porter secours à une femme qui appelle à l'aide à l'intérieur d'une maison : « Au secours, laissez-moi sortir ! »

Arrivés sur place, les gendarmes, sans réponse des occupants de l'habitation, brisent une vitre et trouvent une femme, assise en haut de l'escalier, complètement dénudée. La victime expliquait être revenue récupérer des affaires et avoir trouvé son ex petit ami ayant ingéré beaucoup de médicaments. Après avoir jeté les médicaments encore présents sur la table de chevet, elle aurait voulu prendre une douche mais son ex petit ami serait entré dans la salle de bain et lui aurait imposé un rapport sexuel, en lui collant une main sur la bouche pour la faire taire.

Si, après examen médical, la victime ne présentait aucune trace de violence gynécologique, elle portait en revanche un certain nombre d'hématomes sur le corps.

Dans le box, le prévenu contestait les faits d'agression sexuelle et minimisait les violences par la complexité de sa relation avec la victime.

Relaxé du fait d'agression sexuelle, le prévenu a été condamné pour les violences conjugales à 16 mois d'emprisonnement dont 8 avec sursis. Il purgera sa peine dans le cadre d'une assignation à résidence sous surveillance électronique.