Crise sanitaire : L'impact fort du confinement sur les restaurants turcs, ou « kebabs », malgré la vente à emporter ou en livraison
Bien qu'elle n'ait pas encore été confirmée par le gouvernement, la possibilité d'une prolongation de la fermeture des bars et des restaurants jusqu'au 15 janvier, voire jusqu'au 1er février, est sur toutes les lèvres. Si les courbes semblent enfin s’inverser et qu’Olivier Véran parle de pic épidémique passé, l’exécutif n’a visiblement pas l’intention pour autant de rouvrir les établissements avant les vacances de Noël, selon France Info.
Nouveau coup dur donc pour un secteur déjà durement frappé par la première vague au premier semestre 2020. Si l’Umih, principal syndicat des métiers de l’hôtellerie, espère faire «pression sur le gouvernement» en posant un recours, personne ne peut présager à ce jour des décisions qui devraient être annoncées la semaine prochaine à ce sujet.
Ilkay Kirkagac, Chef de cuisine au Gold Place à Douzy, relativement à l'abri grâce aux livraisons et à la vente à emporter, revient sur les conséquences de ce nouveau confinement
Si les chiffres de la vente à en emporter ou en livraison n'ont pas réellement bougé, c'est l'absence de la clientèle dite « de passage » qui pèse aujourd'hui fortement dans la balance, aboutissant à une baisse considérable du chiffre d'affaire.
Autre conséquence de cette perte de chiffre, une grosse partie des salariés est aujourd'hui au chômage partiel. Si le restaurant Gold Place limite donc la casse grâce à ses ventes, à emporter ou en livraison, une prolongation de la fermeture aurait des conséquences catastrophiques sur la pérennité de l'établissement, qui a ouvert ses portes il y a à peine un an.
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