PORTRAIT : Le Capitaine Denis Rufin, nouvel homme fort de la sécurité routière dans les Ardennes

L'Escadron Départemental de Sécurité Routière des Ardennes a accueilli, le 1er août dernier, son nouveau commandant, le Capitaine Denis Rufin. Originaire du Pas-de-Calais, Denis Rufin a débuté sa carrière dans la gendarmerie il y a 25 ans et a effectué une grande partie de sa carrière dans les unités motocyclistes de différentes régions. Après avoir pris le commandement de la BMO des Andelys, dans l’Eure, en 2015, puis le commandement du peloton d’autoroute de Sainte-Marie-de-Cuines en Savoie, en 2019, Denis Rufin prend, à tout juste 47 ans, son 3ème commandement avec l’EDSR des Ardennes.

Le Capitaine Denis Rufin revient, au micro de Radio 8, sur ses grandes priorités pour les années à venir

Vitesse excessive, alcool, stupéfiants sont, chaque année, responsables de nombreux accidents sur les routes ardennaises. Depuis le 1er janvier, on compte 50 accidents sur le département, soit une hausse de 11% par rapport à l’année dernière sur la même période, avec une différence de mortalité qui est passée de 10 à 9, 60 blessés contre 47 l’année passée (+27%) et avec une centaine d’usagers impliqués, contre 80 en 2022.

Le Capitaine Denis Rufin, au micro de Radio 8

L’étude de l’accidentalité depuis le début de l’année dans les Ardennes révèle que la vitesse excessive est responsable de 24% des accidents, ce qui en fait la principale cause accidentogène. La consommation d’alcool en est la seconde cause principale, avec quasiment 20% des accidents, mais « les accidents les plus graves sont généralement le résultat d’un combo » précise le Capitaine Denis Ruffin.

Pour lutter contre ces causes accidentogènes, les 45 effectifs de l’Escadron Départemental de Sécurité Routière sillonneront donc encore davantage les routes du département à bord de leurs 14 motos et de leurs 10 véhicules 4 roues, dont l’Alpine. Forte de 252 chevaux, cette voiture agile, légère, disposant d’un bon rapport poids / puissance, affiche des performances de 0 à 100 km/h parcouru en 4,5 secondes et une vitesse maximale de 250 km/h.

Elle assure majoritairement sur le réseau autoroutier, ou assimilé, une présence visible et dissuasive dans le cadre du contrôle des flux. Plus particulièrement chargée de la lutte contre les grands excès de vitesse avec interception, elle peut, en outre, être intégrée dans des dispositifs d’ampleur, préventifs ou de recherche de malfaiteurs.