Dispositif de sécurité levé au Lycée des Métiers de Bazeilles après une alerte à la bombe

Après avoir été confinés tout l'après-midi sur le stade municipal de Bazeilles, après une alerte à la bombe, les élèves ont pu récupérer leurs affaires et rentrer chez eux, et les internes, regagner l'internat.

Ce mardi, vers 13h30, la Direction de l'établissement Hôtelier était destinataire de mails indiquant que plusieurs sacs d'explosifs avaient été placés dans, et aux abords, de l'établissement. Tout le lycée était aussitôt évacué, soit 480 élèves et personnels. La gendarmerie nationale, rapidement sur les lieux, avait alors établi un périmètre de sécurité.

Après une reconnaissance extérieure de l'établissement, sans rien à signaler, les gendarmes ont visité l'intérieur de l'établissement, pour les salles et sacs accessibles. En raison de nombreux casiers cadenassés, l'intervention d'un chien détecteur d'explosifs venant de Reims a été demandée, avant d'être abandonnée.

La levée de doute a été confirmée à 18 heures, permettant ainsi aux internes de regagner l'internat. L'important dispositif de gendarmerie, composé de 6 gendarmes de la brigade de Douzy, 4 gendarmes du PSIG de Sedan et 2 de l'Escadron Départemental de Sécurité Routière basé à Charleville-Mézières, et le périmètre de sécurité ont également été levés. Le service du soir, au restaurant d'application, a dû en revanche être annulé.

Une enquête a été ouverte, confiée à la brigade de gendarmerie de Sedan, pour "divulgation d'information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse", nous informe ce soir Magali Josse, Procureure de la République. Elle précise également que "le ou les auteurs encourent une peine de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende, peine prévue par l'article 322-14 du code pénal". Hasard du calendrier se déroulait aujourd’hui des examens pour les élèves de terminales et en deuxième année hôtellerie restauration. 

Le Proviseur du Lycée, Eric Evrard, annonce à son tour son intention de déposer plainte "dès demain".

De son côté, le recteur de l’académie de Reims, Vincent Stanek, salue le professionnalisme de l’équipe de direction dans la gestion de la situation et le sang-froid des personnes présentes tout au long des procédures d’évacuation.