La Préfecture des Ardennes et le parquet de Charleville-Mézières s'emparent de la lutte contre les violences envers les personnels soignants, à l'hôpital, à travers une convention
224, c'est le nombre de signalements de soignants du Centre Hospitalier Nord-Ardenne, victimes de violences, physiques ou verbales, dans l'exercice de leurs missions. Un chiffre « inacceptable », en constante augmentation depuis la pandémie de Covid. Les représentants des structures hospitalières du département ont donc signé une convention avec la Préfecture, la Procureure de la République, et les forces de l'ordre, déclinant une série de mesures à mettre en place afin d'endiguer cette violence quotidienne.
Thomas Talec, Directeur du CHINA, revient sur l'importance d'un tel document
A noter que les services les plus touchés par ces actes de violences sont les services d'urgences en tête, et étonnamment, en second, les services de maternité.
Concernant les suites pénales, toute forme de violence constitue un délit, qu'elle soit verbale ou physique et représente, pour le parquet de Charleville-Mézières, une priorité de politique pénale.
Les explications, au micro de Radio 8, de Magali Josse, Procureure de la République
Tout patient ou membre de son entourage qui se rend coupable de violences envers un personnel de santé encourt une peine de 3 ans d'emprisonnement, peine pouvant aller jusqu'à 5 à 7 ans d'emprisonnement en cas de circonstances aggravantes.
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