La mobilisation des habitants et des élus aura eu raison de la TEOM dans les Portes du Luxembourg

Soulagement pour les habitants des Portes du Luxembourg, vent debout depuis plusieurs semaines contre la mise en œuvre, au 1er janvier dernier, de la Taxe d'Enlèvement des Ordures Ménagères. Mobilisation des habitants et des élus qui a finalement payé ce jeudi 27 février, en conseil communautaire avec le vote, par 63 voix sur 71, au retour de la Redevance sur l'Enfouissement des Ordures Ménagères. Les ménages du territoire paieront donc bien leurs déchets en fonction du nombre de personnes composant le foyer et non plus, en fonction de la valeur locative de leur logement.

Pascal Frénois, habitant de Mouzon et auteur d'une pétition pour le retour à la REOM, au micro de Radio 8

Afin de trouver les 2,08 millions nécessaires à l'équilibre du budget des déchets, la REOM se voit donc augmentée de 15%.

La part fixe par foyer dans les communes soumises à l'apport volontaire s'élève donc désormais à 112,50 euros, à laquelle s'ajoute une part variable de 24 euros par personne. Les résidences secondaires et caravanes seront taxées à hauteur de 160 euros et de 43 euros pour les logements vacants, en travaux ou en vente. La part incitative par badgeage est supprimée.

Pour les communes encore en porte à porte, la part fixe s'élèvera désormais à 126 euros et la part variable à 66 euros par personne. La redevance pour les résidences secondaires et caravanes passe à 215 euros, et à 50 euros pour les logements vacants, en travaux ou en vente.

Jean-Louis Artisson, habitant des Portes du Luxembourg, s'est également dit satisfait de ce financement, possible grâce à la mobilisation, aux côtés des habitants, de nombreux élus

Les Portes de Luxembourg ont également acté pour des facturations, non plus semestrielles, mais trimestrielles. A noter tout de même, suite à la mobilisation et aux réactions, parfois virulentes, de la population ces dernières semaines, la démission de Marc Wathy, jusque-là Vice-Président en charge des déchets, qui a été la cible d'attaques verbales, publiques, et jusque « dans la sphère privée ».