Walor : Échec des négociations quant aux primes supralégales, les salariés en colère continuent leur mobilisation

Les salariés de Walor, Bogny-sur-Meuse et Vouziers, à nouveau en grève depuis mardi. Dans l'attente de la décision du tribunal de commerce, le 21 novembre prochain, d'acter la reprise par Forgex France, ou la liquidation judiciaire, les salariés tentent de sauver les meubles en négociant les indemnités de licenciement supra-légales avec le PDG de Walor, André Calisti. Après une proposition de 1500 puis de 2500 euros, la direction de Walor leur a proposé, au cours d'une réunion de négociations organisée ce jeudi, une prime de 6000 euros par salarié, 7000 si un accord est signé dans les 24 heures.

Un chiffre bien loin du compte pour les salariés, comme nous l'explique Fabien Pinçon, représentant syndical CGT de Walor Bogny

Une situation également dénoncée par les députés Cordier et Warsmann, ainsi que par le Maire de Bogny-sur-Meuse, Kévin Gengoux, qui alertent la direction de Walor par courrier en lui demandant de réévaluer les offres. Dès la fin de cette réunion, les salariés ont annoncé continuer leur mobilisation en bloquant à nouveau les usines Walor ce vendredi. Autre motif de colère des salariés de Walor, de Bogny-sur-Meuse, comme de Vouziers, le nombre d'effectifs conservés si reprise il y avait par Forgex France, qui prévoit de garder 41 emplois sur le site de Vouziers, et 42 sur celui de Bogny, soit un tiers de l'effectif total. La direction de Forgex France est attendue ce vendredi, à Bogny-sur-Meuse, pour expliquer son projet de reprise.