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Les chaudières de la nouvelle chaufferie biomasse et biogaz de Charleville-Mézières livrées et installées

06/11/2024 - 07:20 - Rédigé par Candide Blomme

Les chaudières de la nouvelle chaufferie biomasse et biogaz de Charleville-Mézières livrées et installées

Crise de l'énergie oblige, la ville de Charleville-Mézières vient de terminer l'extension de son réseau de chaleur. Avec ces 14 kilomètres de réseau supplémentaires, l’ensemble de la ville est désormais maillé et apte à accueillir les bâtiments publics, les bailleurs sociaux, mais également les particuliers qui le souhaitent, grâce à la nouvelle centrale, au nord de Charleville-Mézières, dont la construction est déjà bien avancée, avec la livraison et l'installation, le 30 octobre dernier, des chaudières bois.

Les explications d’Emmanuel Tami, Directeur Communication Dalkia en région Grand Est

Aujourd’hui, le réseau de chaleur est alimenté par les chaufferies, biomasse, de la Citadelle et de la Ronde-Couture, ainsi que par la fonderie Stellantis. Cette nouvelle chaufferie, 100% biomasse et biogaz, utilisera donc du bois de qualité A1, non pollué, et récupéré à moins de 100 km en périphérie de la ville, ainsi que du biogaz Ardennais, produit par les agriculteurs locaux à travers leur méthaniseur. Elle sera reliée aux chaufferies de la Citadelle et de la Ronde-Couture, qui devraient disparaître d'ici 2029, ainsi qu'à la fonderie Stellantis via ce réseau de gaz étendu.

Cette nouvelle installation va permettre d'alimenter près de 15 000 équivalents logements, avec des avantages certains pour les bénéficiaires, et notamment les habitants locataires d'un logement social.

Emmanuel Tami, Directeur Communication Dalkia en région Grand Est

Un projet de 34 millions d'euros, dont 12 millions sont financés par l'ADEME, avec un reste à charge de 0 pour la ville de Charleville-Mézières, qui délègue à Dalkia le soin d'entreprendre les travaux et de vendre la chaleur issue du fonctionnement de la chaufferie. Notons que ce projet représente une diminution de 16 000 tonnes de CO2 par an, soit l’équivalent de 8 600 véhicules retirés de la circulation


Deux interviews sont disponibles pour cet article

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