L'Esplanade du Palais de Justice, à Charleville-Mézières, devient l'Esplanade Robert Badinter
Le 17 septembre 1981, Robert Badinter, alors Garde des Sceaux, demandait, devant l'Assemblée Nationale, que soit abrogée la loi portant la peine de mort : « Demain, grâce à vous, la justice Française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, des exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées ».
Le 9 octobre de la même année, la peine de mort était abolie : « Nombre de votants, 487. Suffrages exprimés, 482. Majorité absolue, 242. Pour : 369. Contre : 116. L'assemblée Nationale a adopté, la peine de mort est abolie ».
C'est donc naturellement, qu'à la mort de Robert Badinter, la ville de Charleville-Mézières a voulu rendre hommage à cet « artisan » de la justice en France, en nommant une rue à son nom. Et quoi de plus cohérent que l'Esplanade du Palais de Justice pour cet homme de droit, ancien Garde des Sceaux et ancien Président du Conseil Constitutionnel ?
Les précisions, au micro de Radio 8, de Boris Ravignon, Maire de Charleville-Mézières
Le dernier homme a avoir été condamné à mort en France fût Patrick François, condamné par la cour d'assises des Ardennes, le 22 mai 1981, pour le meurtre d'un adolescent, à Flize.
Lors de cette cérémonie d'inauguration de l'Esplanade Robert Badinter, ce mercredi, plusieurs personnalités du droit et de la magistrature étaient invitées et chacune a pu expliquer « son rapport intime avec Robert Badinter ».
Un moment chargé d'émotion, comme l'explique le Bâtonnier des Ardennes, Ahmed Harir
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