Grève à la SNCF à l’appel de plusieurs syndicats opposés, notamment, « à la liquidation de la filiale Fret SNCF »

Ce jeudi 26 septembre, un appel à la grève est lancé par trois syndicats de la SNCF. Les cheminots s’opposent à la fois à la liquidation de la filiale Fret SNCF et aux transferts de salariés vers des filiales ou des entreprises privées avec, en point de mire, l’ouverture à la concurrence.

Un enjeu de taille pour les cheminots, mais aussi pour l’avenir du fret ferroviaire français. Pour se faire entendre les cheminots ont décidé de se rendre devant le ministère des transports pour évoquer leur mécontentement. Les cheminots Ardennais seront de la partie.

André Giraux secrétaire du syndicat CGT des cheminots des Ardennes au micro de Radio 8 Ardennes

L’alerte concernant la liquidation de la filiale Fret SNCF a été donnée fin mai lorsque les cheminots ont appris que la Commission européenne ouvrait une enquête pour « aide illégale de l’État ». Il est reproché au groupe SNCF d’avoir aidé financièrement sa filiale, déficitaire pendant de nombreuses années. Fret SNCF pourrait rembourser 5,3 milliards d’euros de dette qu’elle a accumulée entre 2007 et 2019 et qui ont été repris par le groupe SNCF, entreprise aux capitaux publics. Autre raison de la grève du 26 septembre, les transferts de salariés de la SNCF vers ses filiales voire vers d’autres entreprises privées dans le cadre de l’ouverture à la concurrence des lignes TER, Intercités et Transiliens.

Une grève qui devrait à coup sûr impacter le trafic voyageur dans les Ardennes. Selon la CGT les agents d’escale en gare de Charleville-Mézières devraient majoritairement débrayer ce jeudi .