Modernisation, réfection de services, installation de nouvelles unités, l’hôpital de Sedan poursuit son développement et s’inscrit comme une structure de soins indispensable dans le département

Alors que la sinistrose s’était emparée des Sedanais suite à la fusion des hôpitaux du Nord-Ardenne, fusion perçue encore aujourd’hui comme une absorption du site de Sedan par celui de Charleville-Mézières, les nombreux investissements engagés au centre hospitalier Sedanais démontrent le contraire.

Après les travaux de réfection, à neuf, des services de soins de suite et de réadaptation, de médecine polyvalente et de médecine gériatrique, et après l’ouverture, le 12 janvier dernier, de l’Unité d’Accueil des Enfants en Danger, l’entrée de l’hôpital va entièrement changer de visage avec la démolition du bâtiment administratif désaffecté pour accueillir un nouveau parking, tout en réaménageant la place Saint-Vincent de Paul. Suivra une refonte du hall d’accueil principal pour améliorer le premier regard porté sur la structure.

Les précisions sur ce réaménagement de Didier Herbillon, Maire de Sedan

Des travaux qui débuteront avec la démolition du bâtiment se trouvant à l’entrée, vide depuis une dizaine d’année, dès le mois de juin, pour un coût total de 668 000 euros. Mais ce n’est pas tout. Le CHINA vient également d’annoncer, toujours à Sedan, l’ouverture d’un secteur de soins palliatifs, jusque-là inexistant dans le département.

Thomas Talec, Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal Nord-Ardenne, au micro de Radio 8

A terme, ce secteur deviendra une unité de soins palliatifs, avec l’ouverture de 6 lits supplémentaires, permettant aux malades en fin de vie, ainsi qu’à leurs proches, de recevoir, à Sedan, écoute et soutien pendant cette période difficile.

Enfin, d’ici un an, ouverture d’une autre unité, ESCALES (Espace de Soins, Coordination, Accompagnement, Liaisons Enfants), unité sanitaire médicalisée dédiée aux enfants de 5 à 17 ans souffrant de troubles de santé mentale. Véritable sas entre l’hospitalisation en psychiatrie et le retour en milieu familial, cette unité unique en France, composée de 10 lits, permettra une interaction renforcée entre les services de pédiatrie et le CH Bélair, pour une meilleure prise en charge des jeunes patients.