Violences conjugales sur fond d’alcool, un homme condamné à 12 mois de prison
Christian, 39 ans, était jugé ce lundi devant le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières pour violences conjugales, en présence de mineurs, en récidive, mais également pour rébellion et port illégitime d’arme blanche.
Le 12 octobre dernier, la présence de la police était requise rue des Chardonnets, à Charleville-Mézières, à la demande d’une victime de violences conjugales, réfugiée avec ses deux enfants dans son véhicule. Elle expliquait aux policiers mobilisés sur place avoir été frappée à plusieurs endroits par son compagnon. La victime présentait une marque un saignement sur le nez.
Alors que le prévenu sortait de son immeuble et s’approchait du véhicule, il avait été approché par les policiers et avait tenté de s’enfuir lors du contrôle. Maîtrisé et plaqué au sol, mains dans le dos, les policiers découvraient un couteau de 30 cm dissimulé au niveau de la ceinture lombaire de l’individu. Le mis en cause, cherchant toujours à se débattre, était finalement contraint d’obtempérer sous la menace d’un taser.
Entendue au commissariat, la victime expliquait avoir rencontré son compagnon deux ans plus tôt et l’avoir hébergé car il était SDF. Très jaloux, elle expliquait qu’il l’enfermait régulièrement chez elle malgré qu’elle devait aller travailler. Le jour des faits, il avait bu toute la journée et lui avait portée un coup de poing au visage quand elle lui avait demandé ses clefs, devant ses deux fils de 5 et 7 ans. Elle bénéficiait d’une ITT de 7 jours pour le choc psychologique provoqué par les faits.
A la barre, le prévenu reconnaissait l’ensemble des faits. Suivi pour son addiction à l’alcool, il expliquait au tribunal souhaiter laisser la victime vivre en paix avec ses enfants et aller vivre chez son cousin afin de continuer à travailler. La victime, quant à elle, demandait, par le biais d’une association d’aide aux victimes, que son compagnon soit équipé d’un bracelet antirapprochement.
Condamné pour les mêmes faits, sur la même victime, en octobre 2022, le mis en cause a finalement été condamné à 12 mois d’emprisonnement, dont 6 assortis d’un sursis probatoire.
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