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Nos plus belles années

Après le départ du dernier gynécologue de l’hôpital de Sedan, quel avenir pour la maternité ?

19/09/2023 - 06:56 - Rédigé par Candide Blomme

Après le départ du dernier gynécologue de l’hôpital de Sedan, quel avenir pour la maternité ?

« Le centre de périnatalité de Sedan fonctionne très bien » clament de concert la direction de l’hôpital et l’ARS. Cependant, le départ du dernier gynécologue en place le 30 juin dernier sème le doute sur l’avenir de la maternité Sedanaise.

Depuis la suspension des accouchements à la maternité de Sedan en mars dernier, et malgré une campagne nationale de recrutement mise en place par Ardenne Métropole ( pour un coût estimé à 100 000 euros ) , aucun anesthésiste n’a candidaté pour permettre d’espérer une reprise complète de l’activité sur le site. 90% des naissances du bassin Sedanais se sont donc reportées sur Charleville-Mézières, unique maternité du département, qui a dû faire face à un surcroît d’activité.

Thomas Talec, Directeur du Centre Hospitalier Intercommunal Nord-Ardenne, au micro de Radio 8

Le centre de périnatalité de Sedan peut donc assurer 90% du suivi pré et postpartum d’une femme. Cependant, une information pourtant essentielle a été complètement passée sous silence et questionne. Le Docteur Griffol, dernier gynécologue à avoir exercé à la maternité, n’a pas été renouvelé dans ses fonctions. Il n’y a donc plus de gynécologue à la maternité de Sedan ! Résultat : Les accouchements sont suspendus, tout comme les visites gynécologiques.

« Pour autant, cela ne veut pas dire que les femmes ne peuvent pas trouver de réponse médicale », explique Guillaume Mauffré, Délégué Territorial de l’ARS dans les Ardennes

Si le manque d’anesthésiste était, au départ, la principale raison de la suspension des accouchements, il faudrait aujourd’hui recruter, en plus de ces anesthésistes, des gynécologues obstétriciens, qui sont également denrée rare, comme toutes les spécialités dites « à garde ».

En attendant, la réouverture de la maternité de Sedan, n’est pas à l’ordre du jour …


Deux interviews sont disponibles pour cet article

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