Le bracelet Antirapprochement lauréat des dispositifs de protection des victimes de violences intrafamiliales dans les Ardennes

Magali Josse, Procureure de la République dans les Ardennes, dévoilait la semaine dernière les chiffres des violences intrafamiliales dans le département. Différents dispositifs existent pour protéger les victimes comme l’ordonnance de protection, les téléphones Grand Danger ou encore les Bracelets antirapprochement, des dispositifs « bien investis et bien déployés sur le territoire », selon Magali Josse.

Le plus utilisé est le bracelet antirapprochement, car il est sans doute le plus protecteur. Ce dispositif est récent puisqu’il a été créé par la loi du 28 décembre 2019 et a été généralisé, après expérimentation, à l’ensemble du territoire national le 31 décembre 2020.

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Le bracelet antirapprochement a fait l’objet d’une utilisation croissante puisque, en 2021, 41 BAR ont pu être ordonnés. En 2022, 67 et en juillet 2023, ce sont déjà 36 bracelets antirapprochement qui ont été déployés sur l’ensemble du département.

Autre dispositif possible : le téléphone Grand Danger. Le département des Ardennes dispose actuellement de 15 de ces téléphones, dont 14 sont actifs.

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Depuis le déploiement de ce dispositif, ce sont 69 téléphones qui ont pu être remis dans les Ardennes.

Enfin, un dernier dispositif, dit « de l’urgence civile » : l’ordonnance de protection. Délivrée par un juge aux affaires familiales, elle permet d’imposer à l’auteur une interdiction totale de contact avec une victime. La violation de cette ordonnance est une infraction, entraînant les poursuites de l’auteur des violences. Ce dispositif est également en forte augmentation puisqu’en 2021, 17 ordonnances de protection ont été délivrées, 35 en 2022 et 23 ordonnances ont déjà été rendues depuis le 1er janvier 2023.

A savoir, c’est important, que tous ces dispositifs sont cumulatifs. Un auteur peut donc être sous le coup d’une ordonnance de protection et être à la fois placé sous bracelet antirapprochement par exemple.