« Nous ne sommes pas contre la construction d’une centrale photovoltaïque, mais pas n’importe où ni n’importe comment », Emmanuel Jacquemin, Porte-Parole Ardennais des Soulèvements de la Terre

La grogne s’intensifie à Daigny, où doit se construire une centrale photovoltaïque de près de 80 000 panneaux, d’ici 2024. Pour se faire, l’entreprise chargée de la construction, TSE, doit abattre les arbres de l’ancien terrain militaire, d’une surface de 32 hectares. Un projet contesté par les associations écologistes et naturalistes du département.

Après plusieurs recours déposés dès le printemps dernier pour faire cesser le chantier, les travaux avaient été reportés à la fin du premier trimestre 2024. Mais les travaux d’abattage des arbres ont finalement débuté le 8 août dernier, et « ils avancent bien » selon Emmanuel Jacquemin, Exploitant Forestier et Porte-Parole Ardennais des Soulèvements de la Terre. Pourtant, toujours selon l’exploitant forestier, « au regard du droit, le projet doit cesser ».

Emmanuel Jacquemin, au micro de Radio 8

« Nous ne sommes pas contre l’installation de panneaux photovoltaïques, mais pas n’importe où, ni n’importe comment. En mettant 80 000 panneaux d’un seul coup, on fait des économies d’échelle. Cette décision est donc politique et surtout financière ».

Les explications d’Emmanuel Jacquemin, Exploitant Forestier et Porte-Parole Ardennais des Soulèvements de la Terre

Un référé suspensif devrait être déposé dans les jours à venir par Nature et Avenir, association reconnue d’utilité publique forte de 350 adhérents dans les Ardennes, pour bloquer momentanément l’avancée du chantier.