Le prolongement prévisible de la fermeture des restaurants et cafés met aujourd'hui en péril bon nombre d'établissements, comme La Pataterie à Charleville-Mézières

Alors que plusieurs sources gouvernementales ont annoncé ce lundi que les bars, hôtels et restaurants ne rouvriraient pas le 20 janvier, date initialement prévue, l'inquiétude grandit pour les professionnels du secteur. Malgré des aides de l’État pouvant aller jusqu'à 10 000 euros, les restaurateurs ont bien du mal à joindre les deux bouts.

Pour Nicolas Kanikowski, Gérant du restaurant La Pataterie à Charleville-Mézières, qui avait réussi à honorer ses factures jusqu'au mois de novembre, la situation devient délicate : « J'ai bien reçu l'aide promise par le gouvernement au mois de décembre mais, 10 000 euros, c'est loin de suffire lorsque que mon loyer est déjà de plus de 6000 euros ». 

Nicolas Kanikowski revient, au micro de Radio 8, sur la situation de son restaurant 

Pour le gérant, qui a désormais deux mois de retard dans ses échéances locatives, l'inquiétude grandit. « Même lorsqu'on va rouvrir, si nous n'avons pas de quoi payer nos fournisseurs, nous n'aurons pas de marchandises. Eux aussi ont besoin de leur argent et ils n'accepteront pas un échéancier ». 

La Pataterie, avec un chiffre d'affaires de 60 000 euros par mois en temps normal, est donc véritablement en péril, tout comme beaucoup d'autres établissements dans les Ardennes.