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Les gérants du Spa de la Basse Praele, à Warcq, condamnés pour homicide involontaire

02/11/2020 - 10:40 - Rédigé par Candide Blomme

Les gérants du Spa de la Basse Praele, à Warcq, condamnés pour homicide involontaire

Le 28 mai 2010, le commissariat de police était chargé d'une enquête préliminaire après le décès d'une femme, hospitalisée suite à une contamination de légionellose. Une contamination survenue après une visite au Spa de la Basse Praele, à Warcq, le 15 avril 2010, pour une épilation et un soin du corps, et qui avait conduit à son décès 2 jours plus tard.

Des tests effectués au Spa avaient alors démontré une forte teneur en légionelles dans le jacuzzi, conduisant à la fermeture immédiate de l'établissement. 

Mais les plaintes s'étaient alors multipliées dans les jours suivants. Des simples symptômes d'une grippe à des hospitalisations, 5 personnes avaient également été contaminées par la légionellose après avoir fréquenté l'établissement. 


Les trois gérants de la structure, en liquidation judiciaire depuis le 3 juillet 2020, étaient donc renvoyées devant le tribunal judiciaire de Charleville-Mézières le 28 septembre dernier pour homicide involontaire et blessures involontaires, entre le 1er novembre 2009 et le 12 mai 2010. 

Le Spa de la Basse Praele était tenu par un couple, Michel et Sylviane, 62 et 61 ans, mais l'établissement était, sur le papier, géré par Fanny, 36 ans, fille de Sylviane, qui avait accepté à la demande de cette dernière que le Spa soit à son nom. Ayant une activité professionnelle sur Paris, Fanny n'était pourtant jamais venue au Spa. 


Dans cette affaire, 12 mois d'emprisonnement avec sursis avaient été requis contre les 3 prévenus, avec une interdiction de gérer un établissement pendant 5 ans. Une peine confirmée par le tribunal concernant le couple de gérants, Michel et Sylviane. Fanny, quant à elle, a été condamnée à 3 mois d'emprisonnement intégralement assortis d'un sursis simple.


Une peine « mi-figue, mi-raisin » pour l'avocat de Sylviane, qui déplore la peine complémentaire d'interdiction de gérer un autre établissement, sa cliente ayant ouvert, depuis les faits, un institut de beauté.


Maître Ahmed Harir, avocat de la gérante du Spa de la Basse Praele, s'explique


La gérante de fait du Spa a 10 jours pour faire appel de cette condamnation. Une condamnation définitive l'amènerait à devoir fermer son nouvel établissement.

Une interview est disponible pour cet article

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