La Gendarmerie de Charleville-Mézières abrite en ses murs un laboratoire d'analyses scientifiques

Coup de projecteur sur le laboratoire d'analyses scientifiques. La Gendarmerie de Charleville-Mézières abrite en ses murs un laboratoire d'analyses scientifiques, appelé plus précisément un plateau technique, qui permet aux techniciens en identification criminelle, au nombre de 4 sur le département des Ardennes, de procéder à des analyses scientifiques sur des supports préalablement prélevés sur des scènes de crime. Des techniciens qui sont tous officiers de police judiciaire et qui ont reçu une formation de 11 semaines pour acquérir toutes les méthodes de prélèvement. Ils deviennent ainsi de véritables « gestionnaires de scènes de crime » capables de révéler les traces et indices permettant de solutionner les faits.

  Si le plateau technique est équipé d'appareils très pointus, il a pourtant ses limites puisque certaines analyses ne peuvent y être faites.  

  Explications du Lieutenant Frédéric Dozières, Officier Adjoint de Police Judiciaire dans les Ardennes 

  En 2014, la gendarmerie a reçu une accréditation COFRAC (Comité Français d'Accréditation) pour son laboratoire de police scientifique, qui est une assurance qualité apposé sur son plateau technique et qui rend d'autant plus crédibles les résultats donnés à l'issue des traitements réalisés. 

  Les techniciens en identification criminelle, les TIC, interviennent sur diverses affaires de vols, cambriolages, morts suspectes (noyades, décès par arme à feu, suicides, par exemple) ou affaires hautement criminelles.  

  Quel est ensuite le parcours d'un prélèvement ? Réponse avec le Lieutenant Frédéric Dozières