Démantèlement de Calais : 50 migrants attendus à Charleville-Mézières, contre l'avis de la municipalité !

Malgré le refus de son maire Boris Ravignon d’accueillir les migrants de Calais, l’Etat a décidé de choisir la ville chef-lieu pour la mise en place d’un CAO (Centre d’accueil et d’Orientation).

Dans un communiqué le maire Boris Ravignon précise :

« L’Etat nous informe aujourd’hui de l’arrivée imminente de 50 migrants de Calais, dont il est prévu qu’ils soient accueillis dans des places disponibles au sein du foyer de jeunes travailleurs de La Houillère. La municipalité de Charleville-Mézières désapprouve totalement cette opération, sur la forme comme sur le fond. C’est en ce sens que j’ai écrit à M. le Préfet, dès la mi-septembre, pour lui signifier notre opposition au fait que Charleville-Mézières soit impactée par cette opération gouvernementale. Le 6 octobre dernier, j’ai de nouveau exprimé notre opposition en conseil municipal. La décision du gouvernement bafoue aujourd’hui l’expression claire des représentants élus de notre ville. Sur le fond, nous pensons que la France ne peut accueillir tous les migrants qui viennent à se trouver sur notre territoire. Pour l’immense majorité d’entre eux, comme pour les migrants de Calais, le motif de leur présence est d’ordre économique. Comment pourrions-nous accueillir ces personnes, qui viennent chercher en France un emploi, une situation, un logement, alors que nous sommes déjà incapables d’en fournir un à chacun de nos concitoyens ? "