Marche funèbre, enterrement de la profession, jets de codes pénaux et outils informatiques, les policiers mobilisés pour le maintien de la semaine en 4 jours en investigation
Une centaine de policiers en colère, des Ardennes et des départements limitrophes, s'est mobilisée ce jeudi, à la mi-journée, devant le commissariat de Charleville-Mézières, afin de protester contre la suppression, « technocratique », de l'expérimentation de la semaine en 4 jours, dans la filière Investigation. Une « mesure qui avait généré beaucoup d'espoirs et qui connaît une belle réussite dans les commissariats de la taille de celui de Charleville-Mézières ou encore Strasbourg ».
Les précisions de Grégory Joron, Secrétaire Général du syndicat UN1TE
Autre enjeu de cette mesure, ramener de l'attractivité pour la filière Investigation. A Charleville-Mézières, par exemple, le service souffre d'un sous-effectif important, d'au moins 10 enquêteurs. A la suite de la mise en place de cette expérimentation, 5 enquêteurs d'autres départements avaient annoncé leur choix de rejoindre le service Carolomacérien lors des ouvertures de postes, en mars. Mais la suppression de la semaine en 4 jours a mis à mal ces perspectives puisque 3 de ces fonctionnaires ont d'ores et déjà annoncé qu'ils ne viendraient pas.
Grégory Joron, au micro de Radio 8
Une mesure qui promettait de s'appliquer, une fois l'expérimentation consolidée, à d'autres services de la police nationale. Les agents espèrent donc, par cette mobilisation, interpeller le Ministre de l'Intérieur pour un retour à la semaine en 4 jours. Affaire à suivre.
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